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Сцена 1. Г-н Сербуа.

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Г-н Сербуа: Vraiment, c'est bien étonnant!

Г-жа Сербуа: Quoi donc, mon ami?

Г-н Сербуа: Que Vaudrec ne nous ait rien laissé.

(Пауза)

Г-н Сербуа: Car, enfin ce garçon était notre meilleur ami à tous les deux. Il ne quittait pas la maison, il dînait ici tous les deux jours; je sais bien qu'il te faisait beaucoup de cadeaux et que c'était une manière comme une autre de payer notre hospitalité, mais vrai, quand on a des amis comme nous, on pense à eux par testament. Il est certain que moi, si je m'étais senti malade j'aurais fait quelque chose pour lui, bien que tu sois mon héritière naturelle. (пауза) Enfin c'est possible qu'il y ait un testament chez le notaire et un petit legs pour nous. Je ne tiendrais pas à grand-chose, un souvenir, rien qu'un souvenir, une pensée, pour me prouver seulement qu'il avait de l'affection pour nous.

Г-жа Сербуа: Si le notaire aurait un testament, il nous airait prévenu … Peut être il faudrait regarder le courrier d’aujourd’hui,chéri? Si tu veux, nous irons demain chez maître Lamaneur, et nous saurons à quoi nous en tenir.

.

Г-н Сербуа: Quelle excellente idée! (уходит в кабинет, возвращается с запечатанным письмом) Je le savais! (распечатывает)

«Monsieur et Madame Serbois! Je soussigné, Ernest Lamaneur, le notaire de Monsieur Paul-Emile-Cyprien Vaudrec, aie l’honneur de vous annoncer qu’après sa mort, Monsieur Vaudrec, n'ayant pas d'héritiers directs, lègue toute sa fortune, composée de valeurs de Bourse, pour quatre cent mille francs, et de biens-fonds pour six cent mille francs environ, à Mme Claire-Hortense Serbois, sans aucune charge ou condition. Dans son testament, il la prie d'accepter ce don d'un ami mort comme preuve d'une affection dévouée, profonde et respectueuse.

Etant donné la délicatesse du testament établi, je comprends qu’il peut être perçu par la société comme ambigu et je suppose que sans le consentement de Monsieur Serbois, Madame Serbois ne peut accepter ce legs. De ce fait, en cas de votre consentement mutuel, je vous invite à passer aujourd’hui à mon étude pour signer les papiers nécessaires et régler toutes les formalités. Dans le cas contraire, je préférerais de ne pas dévoiler ce testament et de distribuer la fortune de Monsieur Vaudrec conformément à la loi.

Ernest Lamaneur»

(пауза)

Tu as été la maîtresse de Vaudrec!!!

Г-жа Сербуа: Moi?! Mon Dieu!

Г-н Сербуа: Oui, toi!... On ne laisse pas toute sa fortune à une femme, sans que...

Г-жа Сербуа: Voyons... Tu es fou... tu es fou... est-ce que toi-même, tout à l'heure, tu n'espérais pas qu'il... qu'il... te laisserait quelque chose?...

Г-н Сербуа: Oui, il pouvait me laisser quelque chose... à moi,... à moi, entends‑tu, mais pas à toi!..

Г-жа Сербуа: Il me semble pourtant que... si... qu'on eût trouvé au moins aussi étrange, un legs de cette importance de lui... à toi …

Г-н Сербуа: Pourquoi ça?

Г-жа Сербуа: Parce que...

(пауза)

Г-н Сербуа: Tu ne peux pas accepter ça!

Г-жа Сербуа: Parfaitement. Alors ce n'est pas la peine d'attendre à demain, nous pouvons faire prévenir tout de suite M. Lamaneur.

Г-н Сербуа: Allons, avoue que tu étais la maîtresse de Vaudrec?

Г-жа Сербуа: Es-tu bête?... Vaudrec m'aimait, je le crois, mais il ne m'a jamais eue... jamais.

Г-н Сербуа: Tu mens, ce n'est pas possible!

Г-жа Сербуа: C'est comme ça, pourtant.

Г-н Сербуа: Explique-moi, alors, pourquoi il te laisse toute sa fortune, à toi...

Г-жа Сербуа: C'est tout simple. Comme tu le disais tantôt, il n'avait que nous d'amis, il vivait autant chez nous que chez lui, et au moment de faire son testament c'est à nous qu'il a songé. Puis, par galanterie, il a mis mon nom sur le papier, parce que mon nom lui est venu sous la plume, naturellement, de même que c'est à moi qu'il faisait des cadeaux, et non à toi, n’est-ce pas? Il avait l'habitude de m'apporter des fleurs, de me donner tous les mois, le cinq, un bibelot, parce que c'était un cinq juin que nous avions fait connaissance. Tu le sais bien. Toi il ne te donnait presque jamais rien, il n'y pensait pas. C’est aux femmes qu'on offre des souvenirs, et non pas aux maris; eh bien, c'est à moi qu'il a offert son dernier souvenir, et non pas à toi, rien de plus simple.

Г-жа Сербуа: C'est égal, ce serait d'un très mauvais effet. Tout le monde croirait la chose. Nous ne pouvons pas accepter.

Г-жа Сербуа: Eh bien, n'acceptons pas, mon ami. Ce sera un million de moins dans notre poche, voilà tout.

Г-н Сербуа: Oui, un million - c'est impossible - nous serions perdus de réputation - tant pis - il aurait fallu qu'il m'en donnât la moitié, à moi, ça arrangeait tout.

Г-жа Сербуа: Moi, je n'y tiens pas. C'est à toi de réfléchir. (берет вышивание)

Г-н Сербуа: Voilà, il y aurait peut-être un moyen, c'est de me céder la moitié de l’héritage, par donation entre vifs. Nous n'avons pas d'enfants, tu le peux. De cette façon, ça fermera la bouche au monde.

Г-жа Сербуа: Je ne vois pas trop comment ça lui fermera la bouche?

Г-н Сербуа: Il faut que tu sois stupide. Nous dirons que nous avons hérité par moitié; et ce sera vrai. Nous n'avons pas besoin d'expliquer que le testament était à son nom.

Г-жа Сербуа: Comme tu voudras, je suis prête.

Г-н Сербуа: Non... Peut-être vaut-il mieux y renoncer tout à fait... c'est plus digne... pourtant... de cette façon on n’aurait rien à dire... Les gens les plus scrupuleux seraient forcés de s’incliner... Oui, ça arrange tout... Eh bien, si tu veux, Bichette, je vais retourner tout seul chez maître Lamaneur pour le consulter et lui expliquer la chose. Je lui dirai que tu as préféré ça, par convenance, pour qu’on ne puisse pas jaboter. Du moment que j’accepte la moitié de cet héritage, il est bien évident que je suis sûr de mon fait, que je suis au courant de la situation, que je la sais bien nette, bien honnête. C'est comme si je te disais: “Accepte aussi, ma chère, puisque j’accepte, moi, ton mari.” Autrement, vrai, ça n'était pas digne.

Г-жа Сербуа: Comme tu voudras.

Г-н Сербуа: Oui, ça s'explique très facilement en partageant l'héritage. Nous héritons d'un ami qui n'a pas voulu faire de différence entre nous, qui n'a pas voulu établir de distinction, qui n'a pas voulu avoir l'air de dire: “Je préfère l'un ou l'autre après ma mort, comme je l'ai préféré pendant ma vie.” Et sois certaine que, s'il y avait songé, c'est ce qu'il aurait fait. Il n'a pas réfléchi, il n'a pas prévu les conséquences. Comme tu le disais fort bien, c'est à toi qu'il faisait toujours des cadeaux. C'est à toi qu'il a voulu offrir un dernier souvenir...

Г-жа Сербуа: C'est entendu. J'ai compris. Tu n'as pas besoin de tant d'explications. Va tout de suite chez le notaire.

Г-н Сербуа: Tu as raison. J'y vais. A bientôt, chérie.

Уходит. Г-жа Сербуа плачет.

 

 

В переходе — опять либо танцевальная интермедия бала, либо пластический этюд — образ светского общества.

 




Дата добавления: 2014-12-23; просмотров: 29 | Поможем написать вашу работу | Нарушение авторских прав




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